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Les 5 constats les plus marquants du dernier sondage Travaillons ensemble

2 octobre 2023 - En tête de l'actualité

Le tout dernier sondage Travaillons ensemble du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec, réalisé avec l’Institut Léger, vient tout juste de voir le jour. À cette occasion, La tête chercheuse s’est entretenue avec Pierre Graff, PDG du RJCCQ, afin de décortiquer cette cinquième édition et en retenir les 5 constats les plus marquants.  

Avant de plonger dans les conclusions de cette étude, il est essentiel de rappeler que ce sondage vise principalement à encourager un dialogue intergénérationnel et favoriser une compréhension mutuelle entre les employés et les employeurs, en facilitant l’expression des attentes et des contraintes de chaque partie. Cette thématique ultra pertinente et d’actualité fait d’ailleurs l’objet d’un LAB intitulé Le choc générationnel que nous avons lancé dans le cadre de notre programme Quæst.

Cette cinquième édition de l’étude, portant spécifiquement sur les jeunes employés âgés de 16 à 35 ans, met en évidence l’importance de surveiller les indicateurs relatifs à la santé mentale. Parmi les constats majeurs, on note qu’environ 60 % des jeunes employés signalent une fatigue et un épuisement ressentis chaque semaine, tandis que 44 % d’entre eux déclarent souffrir d’anxiété et de dépression. La santé mentale et la flexibilité apparaissent donc comme des éléments cruciaux de cette étude !  

1 – Le défi de la mobilité professionnelle : Au cours des cinq dernières années, en moyenne, les jeunes professionnels ont changé d’emploi à deux reprises, une réalité très différente de celle des générations précédentes ! Cette (ultra) mobilité pose un défi supplémentaire pour les employeurs. Néanmoins, une note d’optimisme se dessine puisque 70 % des jeunes sondés n’ont pas l’intention de quitter leur emploi à court terme, c’est-à-dire dans l’année à venir, tandis que 46 % envisagent un changement dans les cinq prochaines années, ce qui semble être un horizon raisonnable.  

2 – L’attrait pour les PME : L’une des conclusions marquantes de cette étude réside dans le fait que 30 % des jeunes professionnels expriment le désir d’intégrer des petites et moyennes entreprises (PME), tandis que seulement 20 % optent pour les grandes entreprises. Cette aspiration est étroitement liée aux structures organisationnelles plus horizontales, lesquelles ouvrent la voie aux jeunes pour qu’ils puissent pleinement développer leur potentiel et participer activement aux prises de décision.

3 – La santé mentale en pleine évolution : L’importance accordée à la santé mentale prend de plus en plus d’ampleur parmi les jeunes lorsqu’ils font leurs choix professionnels. Actuellement, 4 employeurs sur 10 mettent en œuvre des initiatives pour traiter les problèmes liés à la santé mentale, ce qui satisfait 90 % des employés qui en bénéficient. Cependant, il est intéressant de noter que 55 % des jeunes employés estiment que les employeurs pourraient en faire davantage dans ce domaine. Cela reflète clairement une évolution des attentes à l’égard d’un critère qui était précédemment moins mis en avant, voire carrément négligé. 

4 – Personnalisation de l’approche : Les employeurs sont actuellement confrontés au défi de trouver la formule idéale afin de répondre aux attentes de plus en plus hétérogènes des générations Y et Z, désormais réputés pour leur grande mobilité. La personnalisation de l’approche apparaît donc comme une solution pour les retenir en poste. Semaine de travail à quatre jours ? Télétravail de 3 à 4 jours… ?  À ces questions, pas de réponse unique ! Cette grande diversité des besoins des employés impliquerait donc une adaptation des pratiques de recrutement et de gestion… suscitant cette question : « Mais jusqu’où ira-t-on dans cette personnalisation ?». 

5 – Impact du télétravail : Un autre point d’importance réside dans le fait que 55 % des jeunes employés envisageraient de quitter leur emploi si le télétravail devenait plus restrictif. Une statistique qui tombe au moment même où de nombreuses entreprises envisagent un retour progressif au bureau, tendance pour le moins mal accueillie par les jeunes professionnels. Parallèlement, des données statistiques révèlent une corrélation entre le retour accru au bureau et la détérioration de la santé mentale des travailleurs. Parmi les jeunes souffrant d’anxiété, la majorité d’entre eux passaient en moyenne 3,6 jours au bureau, tandis que ceux déclarant jouir d’une meilleure santé mentale travaillaient en moyenne 2 jours par semaine en entreprise.  

Il est indéniable que gestionnaires et employés devront collaborer activement pour tisser un dialogue intergénérationnel solide, favorisant ainsi une compréhension mutuelle cruciale, afin de trouver un terrain d’entente qui sera essentiel au bon fonctionnement des organisations !  

Consultez notre LAB : Le choc générationnel. 

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