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Évaluer une offre d’emploi va au-delà du salaire, surtout en période d’incertitude. Sébastien Vachon partage ses conseils.
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Lorsque vient le temps d’évaluer une offre d’emploi, il faut maintenant savoir lire plus loin que les chiffres pour apprécier la rémunération. C’est d’autant plus vrai alors que le bourdonnement d’une éventuelle récession crée un effet anxiogène sur votre recrutement.
Notre directeur, gestion de talents, Sébastien Vachon, vous propose quelques recommandations pour naviguer dans ce contexte turbulent. Notamment, est-ce que bonifier la rémunération globale peut rassurer d’éventuels candidats ? Encore faut-il bien l’expliquer.
La rémunération globale, c’est tout ce que l’on peut offrir comme avantage à nos employés. Elle comprend trois composantes : la rémunération directe – le salaire, les pourboires, les commissions; la rémunération indirecte – régime de retraite, avantages sociaux; et la rémunération non pécuniaire.
En ce moment, Sébastien observe que les candidats accordent autant d’importance au volet financier qu’à une amélioration de la stabilité : flexibilité dans la gestion des horaires, télétravail, régime de retraite, mais aussi la posture financière de l’entreprise. La décision de partir (ou même de rester) peut dépendre de la réponse que vous donnerez à cette question : est-ce que vous pouvez globalement améliorer le bonheur des employés ou, sous un autre angle, pouvez-vous réduire des sources de stress de vos employés ?
Si vous êtes candidat, ça peut être alléchant d’augmenter votre salaire de 20%. Mais si vous ne percevez pas les avantages globaux dans la rémunération proposée par un employeur, creusez davantage. Il y a de fortes chances que vos valeurs ne soient pas en phase avec celles de l’employeur.
Le contexte économique pèse dans la balance lors du recrutement. Ça peut faire peur à des candidats qui ne voudront plus bouger alors qu’on est déjà en pénurie. Sébastien Vachon le constate dans le cadre de ses mandats : « Lors de mes entretiens, je remarque que les candidats ont un peu plus de questions au sujet du style de gestion et de la stabilité de l’entreprise. Sans nécessairement être une priorité ou l’unique facteur décisionnel, les candidats veulent quasiment être alignés à 100% avec l’entreprise. Les candidats ne veulent pas changer quatre trente sous pour un dollar. Ils sont en quête d’une nette amélioration de leur qualité de vie et l’inflation sur les salaires demandés est notable, de même que les bonis de signature qui gagnent en popularité. »
Au-delà des chiffres, la rémunération doit aussi refléter ces valeurs et attiser le sentiment d’appartenance.
Reste à savoir si le contexte économique actuel pourrait redonner un certain pouvoir de négociation aux employeurs. Nous ne retournerons certainement pas dans un marché comme nous l’avons connu il y a 5-10 ans, mais il s’agit d’une très bonne période pour réévaluer les avantages sociaux ou bénéfices de vos employés. En 2022, il faut être créatifs et pensez à des avantages personnalisables !
Et vous, avez-vous trouvé la bonne recette pour attirer, mais aussi retenir vos talents ?
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