Yan Martin
Être un leader n’est pas réservé aux gestionnaires
21 octobre 2021 - Une tête plus avisée
Lorsqu’on lit les définitions officielles du mot leader, on remarque que c’est toujours lié au statut : quelqu’un qui est à la tête d’une entreprise, d’une équipe ou d’un parti politique, ou en tête de file d’une course ou d’une compétition. Selon ces descriptions, un leader est nécessairement un gestionnaire, un dirigeant ou, à tout le moins, quelqu’un de très performant.
Pourtant, quand on pense aux vrais leaders, leur leadership n’a rien à voir avec leur statut. Prenons par exemple Greta Thunberg, cette militante qui, du haut de ses 18 ans, ne gère aucune équipe, et pourtant inspire des gens partout sur la planète à agir pour l’environnement. Les vrais leaders sont des gens qui savent mener une équipe vers un objectif, et pas nécessairement dans un rôle de gestion. D’ailleurs, on connaît tous des entreprises qui ont plusieurs paliers de gestionnaires, et pourtant très peu de leaders.
Qu’est-ce que ça prend pour être un bon leader ?
Il faut prendre des risques, faire preuve de courage et travailler vers un objectif. Le leader n’agit pas seul.
Comment faire pour réellement inspirer les autres ?
- On doit être conscient de soi, des autres et du monde, et savoir où on s’inscrit dans la dynamique.
- On doit savoir écouter et faire confiance, tout en sachant guider les troupes vers un objectif commun.
C’est d’ailleurs pourquoi on entend souvent parler de paradoxes du leadership moderne. Ces paradoxes sont nombreux.
Par exemple, un vrai leader doit :
- être optimiste, tout en étant réaliste et conscient des enjeux ;
- avoir un esprit global, mais jouer sur un terrain local ;
- avoir l’étoffe d’un héros, mais rester humble ;
- avoir une réflexion stratégique, mais être capable de la mettre concrètement en pratique.
Comment avoir du succès en tant que leader ?
Et si on inversait la question : pour vous, qu’est-ce ça signifie, avoir du succès ? Un vrai leader est authentique : ce qu’il fait est aligné avec ses convictions.
Ça nous amène au concept de leadership conscient, qui brise d’autant plus la définition quasi militaire du leader. Un leader conscient prend le temps de se remettre en question. Il est bienveillant envers lui-même et les gens autour de lui. Cette nouvelle façon d’aborder le leadership, qui gagne en popularité, a de nombreux bénéfices, dont celui d’augmenter la capacité d’innovation.
Bref, en notre époque d’incertitude, nul besoin d’attendre après un poste pour démontrer ses compétences de leadership. Les vrais leaders ont une vision, des qualités inspirantes, une bonne dose de courage et surtout l’humilité de se questionner. Mais comment faire pour créer les bases solides du vrai leadership et l’exercer efficacement ?
Notre formateur Yan Martin, consultant en coaching en leadership et développement de talent, abordera le leadership sous tous ses angles lors du LAB Leadership d’impact : ou, pourquoi et comment l’exercer. Depuis plus de 20 ans, Yan aide les gens, les équipes et les organisations à se transformer pour avoir une influence positive.
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