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Isabelle Panelli
Vice-présidente, bureau du Chef de la direction chez GardaWorld

En tête-à-tête avec Isabelle Panelli

11 janvier 2023 - En tête à tête

En tête-à-tête avec Isabelle Panelli, Vice-présidente, bureau du Chef de la direction chez GardaWorld. Découvrez cette femme authentique et persévérante, qui a su s’adapter au fil des nombreux défis dans un marché en pleine transformation. Quelle est la source d’inspiration de cette femme d’action?

1- Qu’est-ce que ça veut dire pour toi être une leader d’impact dans un monde masculin ? 

Je me questionne vraiment sur la valeur de mettre en relief l’idée d’être une femme d’impact dans un monde d’hommes. On se dissocie, on se marginalise. Dans le contexte actuel, alors qu’on parle de plus en plus d’équité, je me demande si c’est encore la bonne façon de procéder. Pour moi, l’équité devrait déjà être pleinement assumée, même si je sais qu’il y a quand même des décalages dans certaines industries. Les femmes doivent s’unir, mais on doit aussi assumer que notre place est là. Ceux qui ne le reconnaissent pas ont un déficit par rapport au marché. C’est pour ça que j’hésite beaucoup avec la notion de femme d’impact dans un milieu d’hommes. En fait, je parlerais plus de leader de conviction parce que tout leader doit être convaincu, puis doit porter sa mission, sa cause. C’est pour moi ce que ça signifie « être sur son X ».

2- Si tu devais décrire ton parcours professionnel en 2 mots, lesquels choisirais-tu et pourquoi ?

D’abord, « transformation », à vitesse grand V ! J’ai eu des opportunités que je devais saisir dans un contexte spécifique et avec une grande vélocité. Il a fallu que j’agisse avec intuition, adaptabilité, et que je sois éveillée à mon environnement pour capter des signes, que je les intègre puis que je les transcende.

Et « persévérance », parce que dans un parcours professionnel, quand tu es une leader d’impact, tu n’as pas juste du succès, ça vient aussi avec plusieurs défis et même des échecs. Pour moi, le défi était très organisationnel, très RH. Parce que dans un monde en perpétuel changement, les besoins d’aujourd’hui ne seront jamais ceux de demain et il faut réussir à se transformer et faire preuve de ténacité. Il faut garder la tête haute, puis toujours avoir en vue son but et ses objectifs, faire preuve de courage managérial.

L’authenticité, c’est d’avoir les vraies conversations avec les gens, même si c’est parfois très difficile. Quand on reste dans la vérité, dans les faits, même les conversations plus difficiles sont mieux acceptées ou entendues. Le franc-parler avec bienveillance, c’est une grande partie de ma réussite, parce que la conversation aura tellement plus d’impact quand c’est vrai. Au-delà de la vérité, il faut savoir quand, comment et à qui la dire. Le jugement et le sens politique sont également de solides alliés.

3- Depuis que tu gères, qu’as-tu le plus appris sur toi-même ?

Ma conviction c’est que pour avoir du succès, pour avoir des projets d’impact, il faut avoir une conviction et partager notre passion avec authenticité. Il faut savoir mobiliser les gens pour porter les projets. Pour décupler son rayonnement, il faut savoir bien s’entourer, entretenir des relations humaines de qualité, gérer les attentes et constamment clarifier dans le chaos.

4- La tête chercheuse a 25 ans de carrières cette année, et tu fais partie de notre histoire. Raconte-moi ton histoire unique et comment nous avons pu l’influencer.

Je suis une leader impatiente (rires), mais à l’écoute. Souvent, La tête chercheuse m’a permis de prendre un pas de recul et d’explorer les meilleures pistes de solutions. Pour tout gestionnaire, la gestion de talent c’est LE grand défi. Gérer un site web, gérer un projet, c’est la partie facile. La gestion de talents, la mobilisation, le développement de nos gens, c’est une autre paire de manches. Parce qu’une fois que tu as embauché une équipe, il faut non seulement la bâtir, mais aussi la garder, la motiver, l’engager. Il y a un devoir, il y a des attentes dans cette relation.

Vous avez effectué un travail de collaboration et vous m’avez souvent bien aiguillée. Vous avez vraiment contribué à façonner mon équipe à travers les années, à travers l’évolution des missions et des mandats que je vous confiais. Vous êtes vraiment au diapason du marché : ça aide à la prise de décision dans un contexte unique de forte croissance. C’est un de mes grands apprentissages. : Il faut cette connaissance pour permettre la gestion des attentes des employés. Les gens veulent qu’on leur donne des rôles clairs, c’est ce qui leur donne des ailes et légitimise les actions qui seront prises.

5- Qu’est-ce qui t’inspire chaque jour et nourrit ton bonheur professionnel ?

L’impact. J’aime voir des résultats. Le marketing et les communications, on les retrouve partout dans une entreprise, donc c’est facile de voir le résultat des équipes. J’aime mettre mon raisonnement, mon équipe et nos idées collectives au profit de l’organisation et des résultats d’affaires. Il y a toujours un brin de fierté qui vient en voyant toutes les initiatives prendre vie. Je suis une fille d’action : être dans l’action, c’est mon carburant.

6- Qu’aspires-tu à construire et léguer pour les, disons, 25 prochaines années ?

L’égalité, de ne plus avoir à poser des questions sur ce que ça représente d’être une femme d’impact dans un monde d’hommes. L’efficacité, aussi. Je trouve qu’on a un peu perdu la valeur de travailler, l’accomplissement doit surpasser les motivations personnelles et être encouragé par le désir de bâtir le bien du collectif. Le succès et la fierté par le travail doivent être vus comme une manière de s’accomplir, de léguer plus grand que soi, de laisser sa marque.

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